Dans un fauteuil douillet, près de la fenêtre, était assise une grand-mère. Elle avait des cheveux blancs comme la neige et un sourire si doux. Elle était très, très vieille, et ses yeux brillaient comme des étoiles, même si elle était un peu fatiguée.

Soudain, comme par magie, des images se mirent à danser devant ses yeux. Ce n'était pas la télé, non non ! C'étaient ses souvenirs, plus beaux que des dessins animés.

D'abord, elle se vit petite fille, courant dans un champ plein de fleurs jaunes et bleues. Le soleil brillait, et elle riait aux éclats en attrapant des papillons. Quelle joie simple !

Puis, hop ! L'image changea. Elle était jeune femme, et un gentil jeune homme, qui deviendrait son mari, lui offrait une rose rouge. Oh, comme son cœur battait vite ce jour-là ! Elle se souvenait de la douceur de sa main.

Encore un tour de manège dans sa tête, et voilà ses propres enfants, tout petits, qui lui faisaient des câlins. Elle se souvenait de leurs petites mains potelées autour de son cou et de leurs rires joyeux qui remplissaient la maison. Elle les voyait grandir, apprendre à marcher, puis partir à l'école.

Tous ces souvenirs étaient si beaux, si doux. La grand-mère souriait. Elle se sentait légère, comme une plume qui flotte dans l'air. Elle n'avait plus mal nulle part.

Et puis, elle vit des visages aimés qui n'étaient plus là depuis longtemps. Son mari, avec son grand sourire, ses amis d'enfance, tous lui souriaient et lui tendaient la main, comme pour l'inviter à une fête merveilleuse où tout le monde serait heureux.

La grand-mère ferma doucement les yeux. Un dernier petit soupir, et son visage devint encore plus paisible. Elle était partie rejoindre ses amours, dans un endroit plein de lumière et de joie, où les fleurs ne se fanent jamais.

Dans la chambre, tout était calme. Le soleil du matin entrait par la fenêtre, illuminant son fauteuil vide. Mais son sourire, lui, semblait flotter encore un peu dans l'air, comme un doux secret partagé avec ceux qui l'avaient aimée.

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